L’eau source de vie, ressource d’énergie

L’eau du sol, origine et propriété

L’eau du sous-sol ou eau souterraine provient essentiellement de l’infiltration des eaux météoritiques. Une fois dans le sous-sol, elles peuvent former des nappes quasi immobiles qui alimentent les sources et les puits, ou des nappes circulant, alimentant rivières et fleuves ou bien encore circuler en creusant les roches.

Le forage d’eau est un ouvrage de captage d’eau souterraine qui nécessite d’une part une connaissance des caractéristiques du sous-sol et d’autre part des moyens appropriés mis en œuvre.

Prenons le cas d’une morphologie Karstique , où l’eau a creusé au fil du temps un réseau de galeries et de grottes sous terraines caractéristiques de la région de KARST en Allemagne , le forage est un ouvrage qui va capter l’eau circulant au travers de ce réseau.

A noter que l’on retrouve ce même type de morphologie par exemple en Provence.

Eau du sous sol

Un forage capte l’eau souterraine

La particularité de cette eau est d’être de qualité dite pure mais aussi d’être à température constante de 14°de moyenne.

Cette eau de consommation est aussi une ressource énergétique utilisée dans le cadre de la géothermie.

Il existe des eaux souterraines ayant une autre origine que l’infiltration mais que nous ne développerons pas ici (ce sont les eaux juvéniles qui proviennent de la profondeur de l’écorce terrestre telles certaines eaux thermales et celles qui demeurent en permanence dans les roches, eau de rétention et eaux hygroscopiques).

L’eau du sous-sol se retrouve usuellement sous le vocable de nappe. Une nappe est constituée par l’ensemble de l’eau qui occupe les interstices des roches poreuses dans un domaine défini par son épaisseur et son étendue.

Il existe cinq types de nappes :

Les nappes phréatiques

La nappe phréatique est celle qui occupe les roches perméables superficielles, son niveau (surface piézométrique ) varie en fonction des précipitations. Elle n’est pas parfaitement horizontale et suit avec une certaine atténuation les irrégularités de la topographie. En climat tempéré méditerranéen (notre zone d’activité), les nappes sont surtout alimentées par les pluies d’hiver (octobre à avril) et le niveau piézométrique est plus ou moins haut en fonction des précipitations.

Les nappes artésiennes

Une nappe captive devient artésienne lorsque sa surface piézométrique est supérieure au niveau du sol au-dessus de certaines zones de la partie captive de la nappe. Ce phénomène s’observe dans la région de St Rémy-de-Provence ou une couche d’argile de 150m repose sur une nappe exploitable.

Forage

Vue en coupe d’un forage

Les nappes alluviales

La nappe alluviale est celle qui s’étend dans les alluvions d’un cours d’eau. Elle est plus ou moins en relation avec les eaux du cours d’eau, mais suivant le degrés de perméabilité et le colmatage des alluvions, son niveau peut être plus élevé que celui de l’eau libre. Pour la région de Château Renard, le niveau piézométrique des nappes alluviales est directement en relation avec l’activité des installations qui jonchent le Rhône ou la Durance.

Les nappes captives

Une nappe est captive lorsque sa surface piézométrique est au-dessus de la limite supérieure ou toit de la formation qui la contient. Ce toit doit être nécessairement imperméable.

Les nappes suspendues

Une nappe suspendue est retenue par une couche imperméable au-dessous du niveau du fond des vallées.

Définition du débit d’eau

C’est la quantité d’eau fournie par unité de temps. Le débit s’exprime en litres à la minute ou à l’heure. C’est une donnée importante lorsque la pompe doit alimenter plusieurs appareils en même temps.

Définition de la pression d’eau

Elle se mesure en bars. Un bar correspond à la pression exercée par une colonne d’eau de 10 mètres. Il est important de connaître la pression acceptée des appareils de la maison. La pression à l’extrémité de la conduite est dite  » pression résiduelle « .

Source : IIRRIFORE